Date : Mercredi, Août 7, 2024 

Fichier: 24-28386 & 24-28443 

Victoria, Colombie-Britannique – Les enquêteurs cherchent à parler avec des témoins ou des victimes après qu'une grenade fumigène ait été lancée aujourd'hui à l'intérieur d'un restaurant du pâté de maisons 500 de la rue Fisgard. 

Vers 2 heures, les agents ont répondu à un appel faisant état du lancement d'une grenade fumigène à l'intérieur d'un restaurant du pâté de maisons 00 de la rue Fisgard. En raison d'un retard dans la réception du rapport, lorsque les policiers sont arrivés sur place, le bâtiment avait déjà été évacué. Les enquêteurs pensent que plus de 500 clients se trouvaient à l'intérieur du restaurant au moment de l'incident et qu'il pourrait y avoir d'autres témoins à proximité. 

Cet incident fait suite à un précédent signalement d'une introduction par effraction au même endroit. Peu avant 8 h 30 aujourd'hui, les agents ont reçu un appel d'un témoin qui a vu un homme forcer la porte d'entrée avec une pierre et entrer dans le bâtiment. Après avoir pris la fuite à pied avant l'arrivée de la police, les agents ont identifié, localisé et arrêté le suspect moins de deux heures après l'incident. Le suspect a été libéré sous conditions de ne pas retourner travailler dans l'entreprise et de se présenter à une prochaine date d'audience. Les enquêteurs croient que l'homme qui a commis l'introduction par effraction est également responsable de l'incident de la grenade fumigène. 

Les enquêteurs demandent aux témoins, aux victimes à l'intérieur du restaurant lorsque la grenade fumigène a été utilisée, ou à toute personne disposant d'informations susceptibles de nous aider dans notre enquête, d'appeler le bureau des rapports E-Comm au 250-995-7654, poste 1 et numéro de dossier de référence 24-28443. 

L’enquête étant en cours, aucun autre détail n’est disponible pour le moment. 

Pourquoi cette personne a-t-elle été initialement libérée ? 

Le projet de loi C-75, entré en vigueur à l'échelle nationale en 2019, a légiféré un « principe de retenue » qui oblige la police à libérer un accusé le plus tôt possible après avoir examiné certains facteurs, notamment la probabilité que l'accusé se présente au tribunal, l'imminence de le risque posé à la sécurité publique et l'impact sur la confiance dans le système de justice pénale. La Charte canadienne des droits et libertés prévoit que toute personne a droit à la liberté et à la présomption d'innocence avant le procès. Il est également demandé à la police de tenir compte de la situation des personnes autochtones ou vulnérables dans le cadre du processus, afin de remédier aux impacts disproportionnés du système de justice pénale sur ces populations.   

-30-